Alban enchaîne. Sa seconde affaire, il la monte en 2004, à Genève, dans la vente de services digitaux. Elle sera revendue à Capgemini fin 2005. C’est aussi l’occasion d’un apprentissage nouveau : le travail dans un groupe. « J’avais signé deux ans d’earn out avec Capgemini, j’y suis resté cinq ans. J’y ai notamment contribué à développer une société en Inde qui a compté plus de deux cents employés, chose que je n’aurais jamais pu entrevoir sans l’assise d’une entreprise numérique de taille mondiale. »
C’est ensuite une parenthèse d’un an, à Anvers, dans un autre groupe, Nokia. Mais cette fois, ça ne prend pas : « J’ai eu très vite la sensation d’un manque de liberté ; une organisation pas faite pour moi. »
« Quand tu sais que l’idée est là… »
Alors l’entrepreneuriat séduit à nouveau avec WINGiT. Un algorithme qui scanne concerts, soirées, réceptions semi-privées, le tout en temps réel. Une appli idéale pour les adeptes du ce soir on improvise !
« Un beau succès d’audience, concède à présent Alban Sayag, mais un échec commercial. Là, c’était dur. Il y a eu la relation avec les investisseurs, mais sur le plan personnel, d’avoir tenu les choses à bout de bras pendant plusieurs années, quand tu sais que l’idée est là, mais que ça bloque… C’est à ce moment que j’en ai eu marre… Pour la première fois, marre. »