Lorsqu’on laisse l’Inde de côté pour aborder son propre parcours, c’est ce qui affleure immédiatement : la famille pour pilier. Ses parents d’abord, sa femme et ses deux enfants désormais.
Antonin raconte une enfance heureuse et protégée, la sécurité, l’appui des siens. Il s’en montre particulièrement reconnaissant : « Je viens de Coubron, un îlot campagnard en plein dans le 93. C’est la classe moyenne, pas de riches ni de pauvres : la vie de banlieusard dans le bon sens du terme. Tu marches 5 min, tu es dans la forêt. Je n’ai connu aucun des problèmes qu’on associe traditionnellement à la Seine Saint-Denis. C’était une vie tranquille. Mes parents sont fonctionnaires tous les deux et depuis tout petit, j’ai voulu faire comme eux pour connaître, moi aussi, cette tranquillité. »