Pour autant, si les appels affluent, les trois co-fondateurs ont unanimement décidé de mettre leurs services gratuitement à disposition de leurs pairs. « Pendant tout le confinement, Call A Lawyer est gratuit pour tous les entrepreneurs ! » La bannière s’affiche en bonne place sur CallALawyer.
A l’origine de ce choix, les convictions de deux dirigeants qui ont toujours voulu aider les autres. François est coach. Mathieu est avocat. Ils ont pensé CallALawyer comme un « service public », une façon de donner au plus grand nombre et notamment aux plus démunis l’accès à un avocat. Bienvenue dans un monde où consulter un avocat coûterait moins cher que de consulter un médecin. Et quand les deux associés évoquent un « service public », c’est au sens littéral : ils sont en contact avec différents acteurs semi-publics avec l’espoir de faire de leur dispositif, une prestation d’intérêt général.
Ils ont aussi la certitude de faire la preuve par l’exemple : on a toujours besoin d’un avocat. « Nous voulons montrer que nous ne nous servons pas de cette crise pour faire du business et nous espérons que nos appelants conserveront le réflexe de contacter un avocat, bien au-delà de l’épisode actuel. Notre geste de solidarité nous reviendra tôt ou tard, sous une forme ou sous une autre. Avant le confinement, nous étions en phase de négociation avec des prospects très qualifiés chez les assureurs. Les appeler maintenant pour leur dire : « On n’a pas encore signé, mais on passe tout de suite en accès ouvert pour tous vos clients », c’est envoyer un signal très positif. »