Concrètement, Marc travaille « comme un dingue » pendant 4 ou 5 ans et à 22 ans, il parvient à vendre sa première affaire pour 150 000 euros. « Ensuite pendant une poignée d’années, j’avais un peu d’argent, mais pas d’idées. J’hésitais, je vivotais. Je suis redevenu salarié. J’ai compris que beaucoup d’entrepreneurs français se contentaient de pomper une idée qui venait des Etats-Unis. Je n’arrivais pas à me fixer. »
Et puis un jour – il a alors 26 ans – un recruteur lui fait remarquer qu’il n’a pas du tout le profil d’un salarié. « Il m’a dit : « Je pourrais te prendre, à 4 000 net… mais en fait je ne t’embaucherai pas car tu vas t’emmerder. C’est écrit que tu dois être à ton compte. »
Et c’est reparti ! Marc prend le chemin du conseil, qu’il croise – toujours – avec celui du Web. Il crée des applications mobiles. Et il compare les deux voies. « Quand on est consultant indépendant, on vend son temps. C’est très différent d’un site web ou d’une app : là, c’est le trafic qui vous rémunère. »
Pour devenir « vraiment libre » Marc va donc prendre une grande décision. « J’ai cessé de m’éparpiller. J’ai cessé de m’éparpiller. J’ai mis beaucoup de temps à identifier ce problème. Mais j’ai fini par comprendre qu’il fallait que je me focalise. J’ai appris ça sur le tas, mais vous savez, beaucoup d’entrepreneurs le disent : il faut rester focus. Cesser de vouloir tout tester. » Et bien sûr, apprendre à déléguer – cela va souvent de pair.