L’échec, pour Simon, serait donc de ne plus pouvoir rémunérer ses équipes. A ce titre, 2020 aurait pu le plonger dans l’angoisse, mais il se montre serein – comme en attestent sa voix calme et son sourire durable. « Je savais depuis le début que je voulais créer quelque chose de zéro. Je ne laisserai pas une crise me le reprendre – d’autant que la pandémie vient confirmer l’à-propos de notre offre. Depuis le 16 mars, je constate que ce n’est pas la physique, mais la biologie qui nous rattrape. Voir le monde partir dans tous les sens sans que rien ne soit fait, ça me met en colère, bien sûr. La fin de la récréation a été sifflée. Il faut réagir en jouant collectif – et ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre ! »