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Anne de Forsan de Gabriac, la Reine punk


Reine punk


Descendante d’une lignée de femmes fortes, Anne de Forsan de Gabriac sait être indépendante tout en s’appuyant sur le collectif. La fondatrice et CEO du cabinet de conseil en relations presse StoriesOut est au micro de Fanny pour nous raconter son héritage, son féminisme, sa quête de liberté intellectuelle et sa fierté d’être entourée de personnes si intelligentes. Le tout, en murmurant aux puissants de ne pas trop se prendre au sérieux.












Entreprendre, c’est prendre le contrôle


« J’ai créé mon entreprise pour sortir de la position de victime. »


Après avoir fondé et dirigé pendant 3 ans NEA Productions, une agence de communication spécialisée dans le monde du spectacle, Anne est redevenue salariée. Mais à 42 ans, elle est licenciée sans comprendre pourquoi. C’est la fois de trop. Elle décide de prendre le contrôle de sa vie professionnelle pour ne plus dépendre du bon vouloir des dirigeants, ni être à la merci de la crise économique. En 2010, elle fonde StoriesOut qui accompagne les start-ups de l’innovation dans leur marketing et leur communication.


L’innovation, terre de tous les possibles


« J’ai toujours été plus impressionnée par l’innovation technologique que par l’innovation d’usage. »


À l’époque, la FrenchTech n’existait pas encore. Anne découvre l’univers des incubateurs à TelecomParisTech, où les projets la fascinent et où tout est à construire. Elle travaille pour des entrepreneurs passionnés par la technologie mais qui ont du mal à communiquer. Faire ses armes en tant que chef d’entreprise aux côtés de jeunes créateurs s’avère très formateur. S’associer ? Très peu pour Anne : « En cas de problème, je voulais ne pouvoir m’en prendre qu’à moi-même ».


Bas les masques !


« Mon rôle en tant que consultante en RP : être une caisse de résonance qui permet à mes clients d’être meilleurs, de sonner juste. »


Forte de son expérience auprès des comédiens, Anne sait que le masque est un jeu de dupes à éviter absolument. Les journalistes ne se laissent pas berner, et le manque d’honnêteté est toujours payé au centuple. C’est pourquoi elle entraîne ses clients pour chaque interview. À la manière des acteurs, ils répètent à haute voix pour maîtriser leur communication à la perfection.


Alimenter le feu


« Je maintiens une énorme dose d’inconscience dans ce que je fais. Si on réfléchit trop, ça ne marche pas pour moi. »


Le parcours d’entrepreneure est jonché d’épreuves, d’erreurs et même de trahisons. L’antidote d’Anne : la normalité. Parler avec les gens, réfléchir à ce qui la fait vibrer, se demander comment se réinventer… Dans son cas, la clé pour garder le feu sacré a été de s’entourer de collaborateurs intelligents. Ça, mais aussi ses filles, son mari, le roller, l’escrime, la Bourgogne…


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