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Joséphine, au delà des vagues


Joséphine Thébault

Être entrepreneur, c’est être libre ? Joséphine Thebault, la cofondatrice d’Urban Cuisine, s’empare du micro d’Instinct Collectif avec deux maîtres mots : liberté et audace. Et en bonus, elle vous livre même la recette secrète du mail pour catcher son investisseur star !



Une bourrasque s’est abattue sur le studio pour ce nouvel épisode d’Instinct Collectif. Rien ne semble pouvoir freiner l’énergie contagieuse de Joséphine Thebault. À l’exception peut-être de la hantise du mot routine. En co-fondant Urban Cuisine et son potager d’intérieur connecté en 2019, la jeune entrepreneuse a pu concrétiser ses rêves de liberté en une promesse : ramener l’agriculture dans la ville. 

 

La Liberté, comme un cri : Joséphine n’a que ce mot à la bouche. Celle qui admet être incapable de prendre le même petit-déjeuner deux jours de suite nous confie qu’il n’y a rien de pire à ses yeux que la routine. L’inconnu est sa zone de confort. De son enfance en Bretagne les pieds dans l’eau à ses multiples séjours universitaires à l’étranger, la jeune femme bientôt trentenaire raconte avoir grandi dans un bain géant de liberté.


Mes parents, eux-mêmes entrepreneurs, m’ont toujours donné l’impression que tout était possible, qu’on pouvait tout réaliser.”

À la sortie de ses études, elle crée SeaBubble à Nice avec son père, une entreprise qui conçoit des bateaux électriques volant au-dessus de la surface de l’eau, où elle officie comme Directrice des Opérations. Cette première étape importante lui fait comprendre l’impact d’une prise de décision. 

 

Comment passe-t-on des bateaux à la cuisine ? “De la mer à la cuisine avec la ville au milieu, comme une contrainte dont j’essaie de m’affranchir chaque jour.“


La question liée, pour Joséphine, c’est comment mieux vivre en ville. Urban Cuisine veut apporter 

une réponse : comment ramener le potager chez soi, avoir un espace vert même dans un appart de 50 m2, retrouver le circuit le plus court possible.  

 

Du rêve aux usines 

 

Derrière sa spontanéité et la fraîcheur de la jeunesse, Joséphine confie qu’elle enfile une casquette plus sérieuse dans les usines, exigeante et perfectionniste, qui étonne parfois ses partenaires. Parvenir à s’imposer n’a pas été un défi facile : À Paris, la Startup Nation c’est cool. Au fin fond des usines de Bretagne ça fait peur en termes d’impayés et de manque d’expérience.” Dans ce genre de situation, le duo Antoine/Joséphine fonctionne. 

Antoine Lorcy, son associé, lui apporte l’équilibre et les freins nécessaires lorsqu’elle veut tout tenter, mais surtout la casquette administrative : “Il y a des gens qui sont très bons dans la gestion, la structuration, l’organisation d’une entreprise. Et il y en d’autres qui sont très bons au départ. Mes qualités s’expriment le mieux quand tout est à construire et à imaginer.” Et oser, comprend-on en filigrane. Car rien n’arrête Joséphine : si on lui dit non, elle rappellera 10 fois. Si elle veut lever des fonds, elle écrira directement à son investisseur star. “Ta seule chance d’avoir une réponse, c’est d’insister”, conclut cette fonceuse qui livre en bonus dans le podcast la recette secrète du mail pour capter l’attention d’un investisseur comme Marc Simoncini.


Portrait rédigé avec ♡ par Florence Boulenger

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