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Steve, strat over

Dernière mise à jour : 9 juil.


Steve Fogue

Il sait très bien pitcher son entreprise et ses produits, saura-t-il aussi bien parler de lui ? Fondateur de la fintech Particeep, Steve Fogue est un esprit libre. Cette quête de liberté l’a guidé dans sa carrière d’entrepreneur avec ses échecs, ses coups de maître, ses trahisons et ses remises en question. Un entretien rapide et efficace, à son image, où il revient sur l’importance de l’instinct de survie dans le parcours entrepreneurial.





Liberté, j’écris ton nom


S’il a quitté les banques traditionnelles, c’est par frustration. Steve déteste les schémas de pensée répétitifs : « Je me remets tout le temps en cause. Je ressens ce besoin d’être complètement libre, et cette aventure entrepreneuriale est née de là. J’ai besoin de think out of the box ».

L’aventure, elle s’appelle Particeep. Si aujourd’hui, la fintech propose des parcours de souscription embarqués à de nombreux fournisseurs et distributeurs de produits financiers, son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Mais Steve préfère mille fois faire face aux problèmes avec la casquette du chef d’entreprise qu’avec celle du salarié, car il se sent libre de choisir sa solution.


Se séparer de ses émotions pour réussir 


« J’ai appris à être insensible lorsque j’ai des décisions business à prendre. » 

Introverti et tendre à la ville, Steve est sous légende lorsqu’il entreprend. Il applique alors un raisonnement cartésien à chaque décision pour ne jamais laisser l’émotion prendre le dessus, notamment lorsqu’il s’agit de se séparer de certains collaborateurs. « Quand on pilote une entreprise, on doit s’assurer d’avoir les bonnes personnes et qu’elles s’épanouissent dans leur travail. Si ces conditions ne sont pas réunies, c’est mieux de se séparer. »

 

L’instinct : technique de survie en environnement entrepreneurial


 « Le métier de dirigeant est fait de beaucoup d’intuition. »

Après quelques années de travail acharné, Steve réalise que Particeep ne prend pas la bonne direction. Il prend alors une décision téméraire : repartir d’une feuille blanche. Même si cela coûte six mois de chiffre d’affaires et qu’il n’a aucune certitude sur les conséquences de ce choix. « Ce qui fait la pertinence d’une décision, c’est la conviction qu’on a au moment où on la prend. » L’avenir lui donnera raison.

Dix ans après son lancement, Particeep a connu une croissance fulgurante due en bonne partie à cet axiome : « toujours rester en mouvement ». Encore une légende inspirante qui nous donne envie, courage et motivation !

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